Un soin tout particulier a été apporté à la réalisation des mannequins, seul moyen, dans un musée militaire moderne, de faire revivre les soldats des temps anciens. En outre, les rapports entre l’objet et l’image ont été privilégiés, chaque fois que cela est possible les périodes évoquées
sont illustrées non seulement par des objets, mais par des images : tableaux, gravures ou photographies,
sur lesquels on peut retrouver les armes, coiffures et équipements exposés.

Signalons parmi les pièces les plus importantes, un officier de la « Garde nationale » du Département du Léman en 1810, Genève
étant alors française. Suivent les uniformes colorés des Milices de la Restauration, ceux, plus austères, des diverses ordonnances
fédérales, jusqu’aux tenues en usage lors des mobilisations de 14-18 et 39-45.

Sont également évoquées l’existence, peu connue, des fusées de l’armée suisse au XIXe siècle, l’importance des sociétés de tir
dans notre pays et, bien sûr, les figures emblématiques des généraux Dufour et Guisan.